HWK : Le Quotidien du Soldat
Dans les lignes françaises
" Je ne sais pas quand on nous relèvera; nos poilus sont en loques, les godillots baillent, les pantalons sont encore bien plus inquiétants. De se laver, il n'est pas question. Les hommes n'ont pas pu changer de linge depuis un mois, et quand il ne fait pas trop froid ils se distraient en faisant la chasse à leurs poux. Le moral reste excellent : ni la crasse, ni la vermine, ni la pluie n'empêchent la bonne humeur. "
Camp Turenne le 20 juin 1915, distribution d'essence pour les briquets
La corvée de soupe au camp Renié pour ravitailler les hommes restés aux tranchées
La corvée de planches pour la construction des abris
La cuisine au camp Renié le 20 juin 1915
Le transport de munitions le 11 mars 1916, projectiles de crapouillots de 58 mm
Réfection des habits avec les machines à coudre le 20 juin 1915
Convoi transportant des obus de 75 mm le 10 mars 1916
Le 15 octobre 1916, nettoyage du linge au lavoir près de l'Herrenfluh
""" C'est assez bizarre, des obus qui se débouchent seulement, sans éclater. Un léger picotement au nez seul vous prévient, ou des odeurs variées : moutarde, chocolat, oignon. Le masque nouveau colle très bien à la figure, mais il a fallu nous presser : la respiration devenait difficile. Pour comble de bonheur, il est recommandé de ne pas se laisser mouiller, afin que les gaz ne se fixent pas. Enfin, nous sommes arrivés sans dégât dans un bel abri de réserve : les yeux et les lèvres me brûlaient un peu, mais je me suis lavé avec de l'eau bicarbonatée distribuée par le poste de secours."""
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