HWK : Les Camps
Les Camps Français autour du HWK
Après le début des hostilités en août 1914, les troupes françaises vont occuper l'ensemble de la Vallée de la Thur et ses villages. Les hommes, le matériel, les munitions transitent depuis les Vosges via le col de Bussang pour approvisionner la vallée alsacienne redevenue libre. Pour atteindre le secteur des combats du Hartmannswillerkopf les unités françaises partent le plus souvent depuis les communes de WILLER-SUR-THUR ou BITSCHWILLER-LES-THANN pour gagner la zone après plusieurs heures de marche en montagne. Au quotidien, des convois muletiers empruntent les mêmes chemins et sentiers, emportant armes, munitions, vivres, planches de bois pour approvisionner les troupes cantonnées dans la montagne. A l'approche de la zone de combat, à une altitude comprise entre 700 et 900 mètres, les français ont ainsi amenagé un certain nombre de camps, dissimulés sous bois, à l'abri des vues aériennes et des tirs directs de l'artillerie allemande. Ces camps étaient destinés à accueillir les unités combattantes en réserve ou au repos à proximité de la ligne de front. Les soldats y occupaient des abris ou baraquements construits à l'aide de planches, de rondins de bois ou encore de pierres. Tout est aménagé dans la montagne pour soulager au mieux les combattants dans leur quotidien. On y installe donc des cuisines, des postes de secours, des bains-douches, des lieux de cultes, on y améliore les voies de communications et de ravitaillements.
De nos jours, la majeure partie de ces camps a disparu. Seuls subsistent encore aux emplacements connus quelques abris, fontaines, tôles ondulées, murs effondrés, qui laissent déviner leurs présences au milieu des bois. Ils s'appelaient camps Turenne, Wagram, Hoche, Ayné, Bouvines, Duvernet, Baudot, Renié, Pau, Canavy, Barrié, Rochette, Forey, Barbier, Burlureau, Pagnoz, Jeanperrin, Vardar, Meudon, Scheurer ...
Vue du camp Duvernet avec la distribution du repas aux soldats
Vue du camp Renié lors d'un moment de repos avec la lecture des journaux.
Vue du camp Meudon et du corps de garde
Soldats au repos au camp Turenne (Thomannsplatz) en 1915
Entrée du camp Hoche en 1916, point de passage des convois muletiers avec le ravitaillement
Le camp Wagram, derrière le Molkenrain. Les fantassins sont affairés à des travaux de terrassement
Le camp Jeanperrin avec l'ambulance 304 (hôpital de campagne)
Le camp Ayné et les mulets de ravitaillements
Le camp de la carrière de pierres du Sihl sur les hauteurs de WATTWILLER, au sud du rocher du Hirtzenstein
Camp des Pyramides
Soldats français au camp Burlureau, sur le versant sud de l'Hartmannswillerkopf
" Je ne sais pas quand on nous relèvera; nos poilus sont en loques, les godillots baillent, les pantalons sont encore bien plus inquiétants. De se laver, il n'est pas question. Les hommes n'ont pas pu changer de linge depuis un mois, et quand il ne fait pas trop froid ils se distraient en faisant la chasse à leurs poux. Le moral reste excellent : ni la crasse, ni la vermine, ni la pluie n'empêchent la bonne humeur. " (Extrait de Lettres d'un Officier de Chasseurs Alpins - Capitaine Ferdinand Belmont)
Commentaires
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- 1. sigaud daniel Le 13/11/2017
Un grand merci et un grand bravo pour ce superbe site consacré au Hartmannswillerkopf.Du grand travail..
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