HWK : Portraits de Militaires
Les Combattants Français
Cette rubrique présente quelques portraits de militaires français et allemands ayant pour la plupart effectuer un séjour dans le secteur de l'Hartmannswillerkopf, ou du moins sur le front des Vosges. Un grand nombre de ces personnages a été blessé ou tué en Alsace durant les 1ères années de la Grande Guerre et leurs noms ont été attribués à des lieux, des camps, des rochers, des fortins, des tranchées, des postes, des stèles, annotés sur les cartes d'état-major de l'époque, afin qu'ils ne tombent pas dans l'oubli. L'ensemble de ces lieux ont gardé, un siècle plus tard, leur dénomination que l'on retrouve sur les cartes actuelles (IGN, carte G. Schultz), perpétuant ainsi le souvenir de tous ces soldats.
Soldat de 2ème classe Saïd Ben Mohand Arab AÏTSAÏD : Né en 1894 à AÏT YAHIA (Algérie). Il est recruté par le Bureau militaire de BELLEY (Ain). Affecté à la 4ème compagnie du 15ème Bataillon de Chasseurs à Pied (B.C.P.), il est reconnu « Mort pour la France » le 26.05.1915 à l'Hartmannswillerkopf (tué à l'ennemi). Il est inhumé dans la tombe individuelle N°409 (unique pierre tombale musulmane de la nécropole du Silberloch). Son acte de décès a été transcrit le 06.04.1916 dans les registres d'état civil d'OYONNAX (Ain) où il résidait. Il a été naturalisé français par décret du 01.12.1913. Il exerçait la profession de cartonnier. Il a combattu dans les rangs français du 04.09.1914 au 26.05.1915 et a obtenu une citation à l'ordre du régiment le 30.07.1919 : « Très bon chasseur tué à son poste de combat en faisant vaillamment son devoir le 26 mai 1915 ». Il a été décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze.
Capitaine Paul Antoine Emile AMIC : Né le 22 avril 1883 à EVREUX (Eure), il est à 31 ans sergent de réserve lors de la mobilisation en 1914. Il se retrouve en Alsace sur le front des Vosges et gagne tous ses grades au feu. Sous-lieutenant puis lieutenant au 334ème Régiment d'Infanterie, il rejoint, au mois d'août 1915, le 15ème Bataillon de Chasseurs à Pied sur décision du Général Serret, Cdt la 66ème D.I.. Le 20 octobre 1915, il part à l'assaut du sommet du HWK. Sa grande bravoure lui permet d'obtenir le grade de capitaine et reçoit, au sommet même, la croix de guerre avec une citation de l'armée. Lors de la grande offensive française du 21 décembre 1915, le capitaine AMIC repart à l'assaut du HWK à la tête de la 5ème compagnie. Celle-ci se retrouve prisonnière d'un réseau de barbelés non détruits. Ils se retrouvent cernés et essuient des tirs de mitrailleuses. Il tombe frappé d'une balle en plein visage. Il repose au cimetière militaire de MOOSCH. Une stèle commémorative a été érigée en sa mémoire au col "Amic" sur les hauteurs de GOLDBACH (68). A l'Hartmannswillerkopf, à l'ouest du rocher l'Unterrehfelsen, où le capitaine AMIC a porté son attaque le 21 décembre 1915, un autre rocher porte son nom.
Lieutenant Jacques Paul Jean Joseph ARCHAMBAULT DE BEAUNE : Né le 10 mars 1895 à PARIS (15ème), il intègre l'école militaire de Saint-Cyr et fait partie de la promotion « Croix du Drapeau » 1913-1914, avant d'être nommé Lieutenant à la 6ème compagnie du 15ème Bataillon de Chasseurs à Pied. Il est mort pour la France au HWK, durant la grande attaque française du 21 décembre 1915, tué par l'explosion d'un obus allemand. Il a été nommé chevalier de la Légion d'Honneur – Croix de Guerre. « Venu récemment de la cavalerie sur sa demande, est tombé glorieusement face à l'ennemi, le 21 décembre 1915, au moment où il prenait la tête de l'attaque ». Il repose au cimetière militaire de MOOSCH (68). Au HWK, un poste d'observation situé à l'ouest du Hirtzenstein porte son nom.
Sous-Lieutenant Ernest, Marie, Maurice ARRAULT : Né le 15 septembre 1894 à TOULOUSE (Haute-Garonne), il entre à l'école de Saint-Cyr, promotion « La Croix du Drapeau » 1913-1914. Affecté au 15ème Bataillon de Chasseurs à Pied, il trouve la mort le 29 juillet 1915 au Schratzmannele près du Linge. « Il est tombé glorieusement frappé en entraînant sa section à l'assaut dans des conditions particulièrement difficiles et en faisant preuve d'un superbe courage ». Son nom a été dédié à un abri français situé au sud du cimetière national du Hartmannswillerkopf.
Soldat de 1ère classe Auguste Gilbert AUBERGER : Né le 09 juillet 1893 à MONTVICQ (03). Le 26 mars 1915 à 10H30, l'artillerie française positionnée autour du HWK déclenche des tirs destructeurs sur les tranchées allemandes. A 15H30, la 1ère compagnie du 152ème Régiment d'Infanterie s'élance et part à l'assaut. Vers 16H00, le soldat AUBERGER, qui était un ancien détenu, atteint le 1er le sommet du HWK. Lors de cette attaque, les pertes du 152ème s'élèvent à 240 hommes tués et blessés mais 140 hommes du 25ème Régiment d'Infanterie allemand seront faits prisonniers. Le 27 mars 1915, le général SERRET décore de la médaille militaire le soldat AUBERGER qui a pris pied le premier au sommet du HWK, pour le féliciter de son héroïsme. La cérémonie se déroule au sommet, dans les tranchées de 1ères lignes bouleversées et au milieu du sifflement des balles. Malgré cet acte de bravoure, AUBERGER sera blessé quelques mois plus tard, et décèdera le 13 septembre 1915, à l'hôpital de BUSSANG (88). Citation à l'ordre de l'Armée : " Au combat du 23 mars 1915, a reconnu comme volontaire une position allemande, s'est porté à vingt mètres en avant de nos tranchées de première ligne à plus de quinze reprises et a réussi à atteindre dans leur blockhaus les grenadiers ennemis et à arrêter leur feu. A continué le lendemain en utilisant les engins allemands. A l'attaque du 26, a toujours été en avant de sa section et est arrivé le premier sur la position conquise après avoir franchi deux lignes de tranchées ".
Lieutenant-Colonel Pierre Laurent Victor AYNE : Né le 21 mars 1865 à PARIS 10ème. Saint-Cyrien de la promotion « De Chalons 1886-1888 ». En 1906, il est capitaine au 1er R.T.A.. Il participe aux campagnes d'Algérie, de Tunisie ainsi qu'à la prise de Maevatanana avec le corps expéditionnaire de Madagascar. Commandant du 68ème B.C.A,, il participe avec trois compagnies à une attaque sur STEINBACH, le 11 septembre 1914. Le lieutenant-Colonel Ayné, commandant le 334ème RI participe le 25 janvier 1915 à l'attaque du Sudelkopf en compagnie du 213ème RI. Le 29 janvier 1915, se sentant menacé par une nouvelle attaque allemande, il se porte à la tranchée de crête avec le Cdt Belhumeur et ses agents de liaison. Vers 12H00, le Lt-Colonel est frappé d'un éclat d'obus au front. Le 30 janvier 1915 à 04H00, transporté à GOLDBACH, il y meurt sans jamais avoir repris connaissance. Le Cdt Belhumeur prendra provisoirement le commandement du régiment, jusqu'au 02 février 1915, date d'arrivée du chef de bataillon Hennequin. Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palmes, citation à l'ordre de l'armée : « Officier supérieur très distingué, d'une bravoure au-dessus de tout éloge, ayant au plus point le sentiment du devoir. Le 25 janvier 1915, a conduit son régiment à une attaque de nuit dans des conditions difficiles, donnant à tous le plus bel exemple d'énergie et de persévérance. Blessé mortellement à son poste de combat le 29 janvier 1915 ».
Capitaine Claude BARATIN : Né le 19 août 1880 à BEAUJEU (Rhône), il prend le commandement de la 1ère Compagnie du 68ème Bataillon de Chasseurs Alpins. Il est blessé le 16 juin 1918 par un éclat d'obus lors d'un exercice d'alerte. Il décède à GUYENCOURT (80) le 17 juin 1918 à l'ambulance 2/2. Ayant reçu cinq citations, il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur. Un chemin ainsi qu'un abri lui rendant hommage ont été créés sur le versant sud de la Roche Dure.
Commandant Jules Louis Joseph BARRIE : Né le 06 février 1873 à PARAY-LE-MONIAL (Saône et Loire). Chef de corps du 13 ème Bataillon de Chasseurs Alpins, il est engagé à compter du 13 janvier 1915 sur le sommet du HWK. Il dirige les attaques du 19 au 22 janvier 1915 pour tenter de dégager la 1ère Cie du 28 ème B.C.A., encerclée au sommet du HWK par les troupes allemandes. Durant ces quatre jours de combats, le 13ème B.C.A. perd 586 hommes dont 296 tués. Le commandant BARRIÉ, souvent en première ligne pour encourager ses chasseurs, rentrait à son P.C. de Silberloch quand une balle le tua net le 21 janvier 1915. Il a été nommé chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre 1914 - 1918.
Capitaine Georges Louis Benjamin BAUDOT : Né le 15 juillet 1885 à TROYES (Aube). Capitaine au 7ème B.C.A., il est mort le 22 janvier 1915 en tentant de secourir les hommes du 28ème B.C.A. encerclés au sommet du HWK. Les 22 et 23 janvier 1915, en plus du capitaine BAUDOT, le 7ème B.C.A. perdra 86 hommes blessés et 10 tués. Un camp français situé en contrebas du Silberloch sera nommé en sa mémoire.
Capitaine Ferdinand BELMONT : Né le 13 août 1890 à LYON (Rhône), il fait ses études à l’externat Notre-Dame de GRENOBLE, aux « Minimes » de LYON, et les termine au petit séminaire du Rondeau, dans le Dauphiné. Il se destine à la médecine. A dix-huit ans, voulant accomplir ses deux ans de service actif, il devance l’appel, au 14e Bataillon de Chasseurs, dont il sort sous-lieutenant. En 1914, après de brillants examens, il devient interne suppléant à LYON et se fait apprécier de tous par son savoir et son dévouement. A la mobilisation, il rejoint le 51ème Bataillon de Chasseurs, après une brève station en Savoie, il est envoyé dans la fournaise de SAINT-DIE (Vosges) où il sera promu lieutenant le 02 septembre 1914 puis capitaine le 21 octobre 1914. Son frère, Jean, qui se trouvait non loin de lui dans les rangs du 22ème Régiment d’Infanterie, est tué le 29 août 1914 lors des combats au col d’Anozel. Un autre de ses frères, l’abbé Joseph BELMONT, affecté au 55ème Régiment d'Infanterie, puis au 173ème, devait être mortellement frappé le 02 juillet 1915, au bois de la Guérie. Versé au 11ème Bataillon de Chasseurs avec les restes de son unité, il est envoyé dans la Somme, puis, au commencement de 1915, revient dans les Vosges. Le Capitaine BELMONT vivra avec ses chasseurs douze mois de combats incessants, dans les forêts, sur les pentes des montagnes aux noms tragiques. Blessé, plusieurs fois cité, décoré de la Légion d’Honneur, mais toujours humble, épris de renoncement, il s’achemine vers le suprême sacrifice : le 25 décembre 1915, au HWK, un obus tombe sur son abri sans l’atteindre, mais, le 28 à 04 heures du matin, pris sous un violent bombardement dans le secteur du Hirtzenstein, un éclat d'obus le frappe au bras droit, le sectionnant presque au-dessus du coude. Il prie le lieutenant VERDANT, son compagnon, de dire à ses parents « que la dernière pensée était pour eux, qu’il regrettait le chagrin que sa mort allait leur causer, mais qu’il était heureux d’avoir accompli son devoir jusqu’au bout ». Transporté à l’hôpital de MOOSCH, il y meurt le même soir, rejoignant dans l’éternité ses deux admirables frères. Il repose au cimetière militaire de cette commune à côté de son frère Jean. Ferdinand BELMONT est Chevalier de la Légion d’Honneur, titulaire de la Croix de Guerre avec trois palmes. Citations :
1° Ordre de l’Armée (6 juillet 1915) : « Médecin de profession, a demandé à se battre dans le rang. Nommé capitaine, n’a cessé, depuis le début des hostilités, de faire preuve des plus belles qualité de bravoure, d’allant, de sang froid et d’ascendant sur sa troupe, notamment, aux derniers combats, a pris d’un seul élan deux lignes de tranchées ennemies sous un bombardement violent et incessant ».
2° Ordre de l’Armée (12 octobre 1915). Légion d’Honneur : « Médecin de profession, a demandé un emploi d’officier combattant. Excellent commandant de compagnie, brave et énergique. Chargé, le 18 août 1915, du commandement de deux compagnies d’attaque, les a lancées à l’assaut dans un élan et un ordre superbes. Déjà cité à l’ordre de l’armée, deux fois blessé ».
3° Ordre de l’Armée (5 février 1916) : « Médecin de profession, a demandé à servir dans les troupes combattantes; excellent commandant de compagnie et entraineur d’hommes, a fait preuve dans tous les combats de la plus belle bravoure et d’un sentiment très haut de ses devoirs de chef. Blessé grièvement le 28 décembre 1915, au cours d’un violent bombardement… a succombé… ».
Lieutenant-Colonel Joseph François Denis BOUSSAT : Né le 09 octobre 1870 à MARSEILLE (Bouches du Rhône), il entre à l'Ecole Militaire Spéciale le 23 octobre 1889, en tant qu'engagé volontaire. Le 24 décembre 1912, il est nommé commandant du 2ème Bataillon de Chasseurs Alpins. Le 03 septembre 1914, il devient lieutenant-colonel au 96ème régiment d'infanterie. Le 30 mars 1915, après avoir été hors cadres état-major, il est nommé commandant de la 6ème Brigade de Chasseurs Alpins de la 66ème Division d'Infanterie, sous les ordres du général SERRET. Il tombe au champ d'honneur le 17 décembre 1915, frappé d'une balle au coeur, lors d'une reconnaissance à la tranchée électrique à l'Hartmannswillerkopf et repose au cimetière militaire de MOOSCH. Ayant obtenu 05 citations, il a été nommé officier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre 1914-1918 (03 palmes). Sur les pentes sud du HWK, une position française dite "Réduit Boussat" ainsi qu'une tranchée, proche des 1ères lignes, ont été nommées en sa mémoire.
Capitaine Hubert Charles Henri BURLURAUX : Né le 12 mars 1890 à NIORT (Deux-Sèvres), il passe par l'école de Saint-Cyr, promotion « De Mauritanie » 1908 – 1911. Il est nommé Capitaine au 152ème Régiment d'Infanterie et sera tué le 25 avril 1915 au HWK. Il a été décoré de la Légion d'Honneur à titre posthume – Croix de Guerre 1914 – 1918 avec une citation à l'ordre de l'armée : « Officier de grande valeur, n'a cessé de donner les plus beaux exemples d'énergie physique et morale. Est tombé glorieusement en défendant jusqu'à la dernière extrémité la position qui lui avait été confiée ». En contrebas du sommet du HWK, proche des 1ères lignes se trouvait un camp portant son nom.
Sous-Lieutenant Gaston Jean Pierre CANAVY : Né le 15 janvier 1891 à OLONZAC (Hérault). Le 09 janvier 1915, il commande une demi compagnie du 28ème B.C.A., envoyée au sommet du HWK, et repousse une attaque du 1er Bataillon du 123ème L.I.R. allemand. Le 19 janvier 1915, la 1ère Cie du 28ème B.C.A. se retrouve prise au piège car encerclée par 3 compagnies allemandes. La liaison ne peut se faire qu'avec le clairon. Le 20 janvier 1915, par une température de - 14°, les soldats français subissent le bombardement par Minen de 170mm du Sous-Lieutenant KILLIAN. Les tentatives pour dégager la 1ère Cie du 28ème B.C.A. demeurent vaines. Le 21, les allemands poursuivent leurs attaques avec le 1er Bataillon du 25ème R.I. ainsi que le 2ème Bataillon du 89ème R.I.. De nouveaux bombardements, le 22 janvier, provoquent la mort du Sous-Lieutenant CANAVY, touché par un éclat qui lui emporte la tête. Le clairon MOSNIER est également tué. Les dépôts de vivres et de munitions ayant été détruits, les 118 chasseurs restants sont faits prisonniers. Le major Von Weber déclare aux soldats français : « Chasseurs, vous êtes prisonniers de guerre. Mais vous n'avez pas perdu votre honneur. Nous respectons votre défense héroïque, votre bravoure et courage ». Le Sous-Lieutenant CANAVY a été nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 21 avril 1915. Une stèle commémorative a été érigée au sommet du HWK en souvenir de cet épisode tragique.
Sous-Lieutenant Jacques CHAMBAUD : Né le 11 mai 1887 à MULHOUSE (Haut-Rhin), il est Sous-Lieutenant au 15ème Bataillon de Chasseurs Alpins. Il tombe lors de la grande offensive française, le 21 décembre 1915,à la tête de sa section en attaquant le rocher de l'Unterrehfelsen tenu par les allemands. Une plaque commémorative a été placée au sud de ce rocher, en souvenir de ce fait d'arme.
Sous-Lieutenant Stéphane Eugène Ludovic DE PIERRES : Né le 11 août 1892 à TOURS (37), il est le fils du Vicomte Henri Stéphane DE PIERRES, capitaine de cavalerie. Il devient Sous-Lieutenant à la 24ème Compagnie du 371ème Régiment d'Infanterie. Il meurt au HWK le 12 mai 1915, à l'âge de 22 ans. Il a été décoré de la Légion d'Honneur à titre posthume, Croix de Guerre avec palmes. Citation : "Jeune officier de la plus grande bravoure, modèle d'héroïsme militaire, ayant pris sur ses hommes un superbe ascendant moral. A été mortellement frappé dans une tranchée, alors qu'il exaltait le courage des défenseurs de la tranchée pour résister à une violente attaque de nuit de l'ennemi". Une tranchée ainsi qu'un camp ont été nommés en sa mémoire sur le champ de batailles du HWK.
Sous-Lieutenant Faustin Georges CHEVASSUS A L'ANTOINE : Né le 19 décembre 1892 à SEPTMONCEL (Jura), il est affecté à la 1ère compagnie du 5ème Bataillon de Chasseurs à Pied (B.C.P.). Il est tué à l'ennemi le 21 décembre 1915 lors de la grande attaque déclenchée par le commandement français pour prendre le sommet de l'Hartmannswillerkopf. Son bataillon est déployé sur la gauche du sommet aux côtés du 152ème Régiment d'Infanterie. Un poste de mitrailleuse avec abri, situé au-dessus de la Roche Sermet porte aujourd'hui son nom pour perpétuer son souvenir. Il a probablement été tué dans ce même secteur lors de l'attaque. Le nom de Georges Chevassus est inscrit sur une plaque commémorative, sur le mur de la mairie de la commune de LAJOUX (39).
Lieutenant Théophile Paul ESBERARD : Né le 10 octobre 1879 à SALERNES (Var), il est nommé lieutenant au 6ème Bataillon Territorial de Chasseurs à Pied. Il décède des suites de ses blessures à l'hôpital de MOOSCH le 19 juin 1916. Son nom a été donné à une position de mitrailleuse, dans la 1ère ligne française, au nord du HWK.
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